Le bassin méditerranéen a été depuis toujours le berceau de cultures et religions. La question qui se pose est bien evidemment de savoir qu est-ce que l`architecture Israélienne locale et de quelle façon peuvent ses valeurs s`exprimer dans l`oeuvre architecturale qui essaye d` unir le local au moderne.

La construction du complexe du Centre Culturel de Or Akiva représente un excellent exemple d`oeuvre architecturale répondant à cette démarche. Ce complexe est à la fois local, méditerranéen et moderne. Il représente une oeuvre architecturale qui n`a pas seulement des propriétés esthétiques élevées, mais elle est surtout l`exemple du potentiel que possède l`oeuvre architecturale à influencer la société par le biais d`actions culturelles.

Or Akiva était une ville en développement dont la création remonte aux années 50. La ville était porteuse d`une image socio-économique médiocre {composée majoritairement de nouveaux immigrants originaires du Maghreb} mais était située au voisinage des ruines de la spectaculaire ville romaine Césareé. Au début des années 90 l`arrivée de la vague d`immigrants de l`ex URSS, entraîna un développement considerable de la ville vers le sud, qui eu pour conséquence la formation d`un faussé entre la partie ancienne et la nouvelle zone urbaine « OROT » dévellopée et moderne, ajoutant au gouffre existant entre Or Akiva {d`un niveau socio-culturel pauvre} et Césareé cite de villas luxueuses.

Les dirigeants de la ville comprirent qu`afin d`ancrer la ville il était nécessaire de créer un cite culturel qui symboliserait non seulement les valeurs économiques mais aussi serait le lien entre le lieu, les traditions et la culture de ces citoyens. La mission était de créer un model exemplaire pour l`absorption des nouveaux immigrants, l`excellente éducation et la bonne citoyenneté. Le centre culturel devait être le represanter le symbole de la transformation de la ville en un environnement urbain en pleine expansion.

Le projet présenté qui reçu le 1er prix d`une compétition ouverte, fut déclaré : « Concept possédant l`ambition, l`imagination qui résulteront à la création de nouveaux standards pour la ville. Conception esthétique impressionnante donnant une impression de perfection». Le projet fut aussi déclaré lauréat du prix « Du bel Israël » en 2003 suite à sa construction.
Le dialogue urbain qui relie la partie sud à la partie nord de la ville {ancienne et nouvelle} ainsi que l`axe est-ouest {Or Akiva - Césareé} crée de part son arrangement le nouveau coeur moderne de la ville.
Les voies de circulation naturelles {piétonnes et motorisées}, créent une sorte de tourbillon qui attire et stimule chacunes deux périphéries, créant une relation entre l`édifice et le site et son environnement socio-culturel.
Le tourbillon est la forme qui a le plus influencé l`aspect urbanistique du projet et ses relations avec son ennvironement.
L`axe Nord-Sud passe par lui le long de la voie piétonne et établie la hiérarchie en definissant la plazza et les édifices majeurs, qui se développe tout son long : Le centre culturel à l`Est et la bibliotheque municipale à l`Ouest.

Les differentes couches sociales qui constituent la société, ne possedant pas toujours un passé historique proche, se lient au pays et au lieu grace à leur culture historique lointaine. Le but était de créer dans la ville un nouveau centre, chose ne pouvant se realiser si l on ignorait le passe de la ville ainsi que ses mythes. Le present et le passe ne doivent pas uniquement etre en harmonie, ils doivent de meme contribuer au futur.

L`aquaducte, qui tire son apparance conceptuelie et visuelle des ruines du fameux aquaducte de Césareé, représente le motif central du design du projet. La transformation du passé mystique et lointain vers le moderne opère comme un moyen de passer une affinité et une identification de l`individu et du lieu.
Les matériaux choisis sont locaux: béton recouvert de pierres. L`utilisation de pierre de la Samar

1997

2002

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