The city is conceived as an artificial ecosystem, a para-living organism.
Urban agriculture
Agro-ecosystem lines curve are set between the construction lines, generating continuous biological spaces.
Some of these spaces are reserved for biodiversity, others to walk, or to purify the water, or are collective or individual gardens. The major part is devoted to a profitable agriculture and horticulture.
These crops are bio-digital that is to say they are based on principles of full respect for the planet. They are monitored, framed by robotic tools. Soil laboring, planting, maintenance, plant health protection are performed tirelessly day and night. Where now control products against predators are common in all cultures, the robot removes the parasites «manually» thanks to micro-sensors and micro mill workers.
It is therefore not a gadget : the goal is to reach the performance of intensive agriculture,but in urban areas.
Ecological Computing
Micro-biological sensors, chemical caloriphiques, physical, volumetric, phonic pressuremeter, etc. are densely distributed throughout the city to analyze all the symptoms related to Urban biological environment, in real time.
They centralize information and keep the inventory but also produce an analysis of trends in real time. They inform the central computers that may establish a panel of all networks and distribute datas locally.
The biological system is boosted and optimized in real time. The optimization is made based on estimated needs for close periods but also distant periods (seasonal). This optimization helps non-emission of toxic gases.
Energy consumption in the city is optimized in real time as a common good.
Energy
Energy is produced continuously (gravity water, solar, wind, thermal sensors, brake transport, domestic methane generators) and is stored. It is reintroduced into the grid as far as it is needed.
Multirecycling
A part of recycling takes place in the buildings basements.
What can not be treated at the scale of a single building is treated across the neighborhood. The equipemtns are shared. The surplus is valued in peri-urban agricultural purposes.
The network of waste processing and sewage is therefore proposing a complex distribution pattern with a multitude of retroactive effect.
Incoming materials (food, equipment, ustensibles, tools,...) are distributed and stored in basements. The same automated vehicles take out the waste disposal and bring the materials. The management of output and input is aggregated so as to optimize the energy costs. Import and export of goods take place at night, slowly in order to reduce the spending of energy.
Green machines
Robots collect, identify, and sort all the wastes. They maintain all networks. They gather plants in the basements lagoons, grind them, compost them, carry them to the growing areas in need.
Robots are versatile and collaborative.
They also manage the supply, storage and distribution of edible materials. For instance, vegetables are produced in short cycle. The robots harvest them and store them in a safe place to ensure their preservation.
Their size and their functions change depending on their assignment. The smallest robots are the size of a USB key and work in pipes. The largest work across the city can be the size of an Airbus.
The work already done, being done or to be mandatory done are indexed, jointly coordinated and optimized in real time.
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La ville est conçue comme un écosystème artificiel, un organisme vivant
Les réseaux et les flux
La ville propose des circuits courts pour tous les déplacements matériels. La majorité des déchets et des approvisionnements sont inclus dans des circuits de recyclage qui sont coordonnés avec les territoires intra-urbains ou les territoires de péri-urbains.
Les déchets putrescibles sont stockés dans des locaux étanches, sous les immeubles. Là ils sont pré-compostés ou compostés. En cas dimpossibilité de traitements des déchets biodégradables en sous-sols, ces derniers sont entreposés et traités dans des immeubles ou des tours composteurs-recycleurs assurant la biodégradation et fonctionnant aux énergies douces.
Dans les immeubles dhabitation, les eaux grises sont stockées en sous-sol. Les bâtiments ou tours dépuration naturelle sont intégralement voués à leur traitement. Ces eaux sont stockées dans des bacs plats et accueillent différentes plantes qui sen nourrissent. Chaque entité de traitement est considéré comme un micro-écosystèmes artificiels et est alimenté en lumière artificielle issue des énergies douces.
Les bâtiments-composteurs et les bâtiment-épurateurs peuvent être associés afin dalimenter des bâtiment de production végétale (plantes comestibles ou plantes-engrais) ou animales (production de vers de terre ou dinsectes). Les insectes et autres petits organismes vivants sont eux-mêmes destinés soit à la fabrication dengrais soit à lalimentation danimaux comestibles (poissons, volaille). Tous ces bâtiments sont totalement étanches et permettent la culture, en zone confinée, de plantes génétiquement sélectionnées, capables de répondre aux impératifs daccélération des circuits courts qui conduisent les matières de létat de déchets à celui de produits comestibles.
Ces écosystèmes artificiels produisent de lalimentation (viandes, légumes, fruits) mais aussi des composts biologiques qui sont évacués de nuit, dans le silence, vers les zones intra-urbaines ou périurbains à caractère agricole, horticole, de jardinages. Toutes ces zones procèdent dune démarche « bio ».
Le circuit de leau
Une fois que leau a été souillée dans les immeubles, elle est pré-traitée dans les sous-sols. Ensuite, elle est introduite dans une succession de bacs envahis par les plantes aquatiques qui en extraient les substance nutritives. Ainsi nettoyées les eaux sont ensuite affinées jusquà obtenir une eau de qualité satisfaisante pour certains usages domestiques. Une partie de cette eau « presque propre » est dirigée vers les bassins extérieurs qui sont eux mêmes envahis par des plantes épuratrices. Cette eau traverse des zones de filtration naturelle situées à lextérieur en plein soleil en participant à des écosystèmes biodiversifiants à caractère sauvage. Des zones de filtration accélérées sont également installées en périphérie urbaine, sous des serres. Une fois leau épurée elle est renvoyée soit vers les zones de jardinage ou de culture soit vers des stations deau potable qui filtrent leau et la ré-injectent dans le circuits deau propre.
Leau propre, leau grise, leau sale, les déchets putrescibles, le matières comestibles constituent des réseaux qui sinterferrent. Ces réseaux ne sont pas figés et séparés comme dans une ville habituelle, mais ils peuvent être combinés pour créer des circuits cours ou des circuits longs. Les flux circulant peuvent être accélérés ou ou ralentis, évacués ou stockés, augmentés ou réduits. Étant totalement souples les circuits peuvent être déviés suivant les besoins les époques (époque des vacances), suivant les heures (jour, nuit) en eau, en engrais, en produits comestibles.
Lénergie
Lénergie, douce ou récupée, est produite en permanence (gravité de leau, panneaux solaires, éoliennes, capteurs thermiques, freinage des transports collectifs, générateurs à méthane domestique) et elle est stockées. Elle est réintroduite dans le réseau électrique au fur et à mesure de besoins.
Le calcul écologique
Des micros-capteurs biologiques, chimiques, calorifiques, physiques, volumétriques, phoniques pressiométriques, donctuosité, de fermeté, de souplesse, etc sont répartis densément dans toute la ville afin danalyser tous les symptômes biologiques liés au milieu urbain en temps réel. Ils permettent de centraliser linformation et de tenir sur létat des lieux mais aussi sur les tendances en temps réel. Ils informent les calculateurs qui peuvent établir un tableau de bord de tous les réseaux et répartir les données localement. Chaque point des réseaux est donc en harmonie avec son aval et avec son amont au regard de résultats optimisés attendus.
Le système biologique est boosté et optimisé en temps réel. Les optimisations sont faites en fonction des besoins estimés pour les périodes proches mais aussi pour les périodes lointaines (saisonnières). Cette optimisation favorise la non-émission à des gaz à effet de serre.
La consommation énergétique à la ville est optimisée en temps réel. Le captage, le stockage et la distribution des énergies renouvelables sont gérés par système informatique. Il sagit de capter partout où il est possible, à chaque instant, et de redistribuer là où il est nécessaire. Lénergie est gérée et partagée en temps réel comme un bien commun.
Chaque immeuble est un immeuble à énergie positive qui capte au bénéfice de toute la ville et qui profite en retour de toutes les énergies. Lénergie est mutualisée.
Le multi-recyclage.
Un partie du recyclage seffectue au niveau de limmeuble. Ce dernier traite ses déchets dans ses sous-sols et sauto-aliment en partie. Ce qui ne peut pas être traité à léchelle dun immeuble est traité à léchelle de lilot. Les équipements sont alors mutualisés. Certains déchets sont traités à léchelle du quartier et dautres encore, le moins possibles, à léchelles de la ville. Le surplus est valorisé dans les zones péri-urbaines à vocation agricole.
Le réseau de traitement des déchets et eaux usées propose donc un schéma de distribution complexe avec une multitudes deffet rétroactifs.
Les excréments sont également triés mécaniquement et inclus dans un cycle de méthanisation. Le méthane est utilisé soit par la combustion pour le chauffage domestique ou public, soit pour lalimentation de générateurs électriques.
Lensemble des opérations de transport, stockage, évacuation, recyclage, des matières et matériaux est effectué de manière robotique. Les tâches déjà effectuées, en train de seffectuer ou à effectuer impérativement sont donc captées, répertoriées, cordonnées et optimisée en temps réel.
Les matières arrivantes (alimentation, matériel, ustensiles, outillage) sont distribuées et stockées dans sous-sols aménagés. Ces matières sont amenées de lextérieur de la ville et acheminées par des véhicules automatiques. Les même véhicules assurent lévacuation des déchets. La gestion des extrants et des intrants est globalisée de manière à optimiser la dépense énergétique. Import et exports des marchandise se fait la nuit, à vitesse lente de manière à dépenser le poins possible dénergie.
Les automates écologiques
Les robots collectent, identifient et traitent et trient tous les déchets de tous ordres. Ils entretiennent automatiquement tous les réseaux. Ils cueillent les plantes dans les lagunages en sous-sol, les broient, les compostent, les transportent dans les zones de culture qui en ont besoin.
Les robots sont polyvalents et collaboratifs. Ils peuvent accomplir à deux trois ou plus des tâches complexes quun seul ne peut effectuer.
Les robots gèrent également lapport, le stockage et la distribution des matières comestibles. Par exemple des légumes sont produites dans des cycles courts. Ils sont cueillis par les robots. Ces derniers les mettent dans des lieux de stockage assurant leur bonne conservation. Ils sont ensuite distribués sur commande. Les robots sont affectés soit à limmeuble, soit à lilot, soit au quartier, soit à la ville. Leurs taille et leurs fonctions changent suivant leur affectation. Le robot dimmeuble est de taille humaine. Sa lenteur et son aptitude à travailler jour et nuit lui permettent dêtre économe et deffectuer des tâches réclamant une grande puissance(systèmes hydrauliques). Les robots sont de toutes tailles les plus petits ont la taille dune clé usb et travaillent dans les canalisations. Les plus gros travaillant à léchelle de la ville peuvent avoir la taille dun Airbus 834.
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Lagriculture urbaine
Dans la ville, des lignes agrico-écosystémiques serpentent entre les lignes de construction générant des espaces biologiques continus. Une partie de ces espaces est réservée à la biodiversité, une autre à la promenade, une au eaux épurées, une aux potagers collectifs ou individuels. La majeure partie est vouée à une agriculture et à une horticulture rentable. Ces cultures sont bio-numériques, cest-à-dire quelles sont basées sur des principes de respect total de la planète. Elle sont surveillées, accompagnées, encadrées par un outillage robotique. Travail des sols, semis, entretien, protections phyto-sanitaires sont effectuées sans relâche de jour comme de nuit. Les machines lentes pour économiser lénergie peuvent travailler de manière fulgurante si la protection des cultures le nécessite. Là où aujourdhui les produits de lutte contre les prédateurs sont répandus sur toutes les cultures, le robot déparasite avec des micro-détecteurs et des micro broyeurs qui travaillent, détruisent chaque insecte individuellement. Là où les actions mécaniques sont inefficaces, les insecticides naturels et/ou totalement biodégradables sont employés. Lorsquil y a obligation absolu dutilisation des pesticides, ces derniers sont utilisés au meilleur moment, juste à lemplacement des branches atteintes, ce qui permet de les répandre de manière infinitésimale dans les sols. De même la lutte biologique, par lâcher dinsecte prédateurs, seffectue après détection des zones infestées.
Il sagit donc non pas dinstaller une agriculture-gadget mais datteindre les performances des agricultures intensives, dans les zones urbaines.
Mais lagriculture ne se cantonne pas aux terrains agricoles. Les immeubles sont également mis à contribution. Toutes les toitures sont plantées, soit constituées de serres, soit en terrasses à lair libre. Là encore, il sagit dune agriculture intensive qui utilise les terreaux issus du compostage de proximité. Les façades sont également végétalisées.
2009
Jean MAGERAND, Claire BAILLY, mandataires ;
associés : Eun-Sook BAE, Léa BRUNEAU, Johane JULLIEN, Nathalie PURSERAMEN,Matthieu REINA ;
assistants : Huang BOKE, Yi-Kyoung KIM, Hie-Jin YEO.
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