Un Archipel de bulles
A l’extrémité des Docks, les bulles d’un nouvel archipel semblent vouloir terminer, tels des points de suspension, la presqu’île de Lyon Confluence. L’Archipel est un restaurant constitué de cinq bulles connectées les unes aux autres. Il peut également recevoir des séminaires, des soirées privées, servir de lieu de conférences.

Après le porte-à-faux colossal du pavillon 8, le promeneur entre dans une première bulle d’accueil noire et opaque. Celle-ci est reliée à deux bulles : la première en inox contient la cuisine, la seconde, enveloppée d’une résille métallique, abrite la salle du restaurant, elle-même connectée à la bulle café constituée de la même résille. Elles sont toutes deux prolongées par des terrasses.

Une quatrième bulle, raccordée à la bulle d’entrée par un tunnel transparent, accueille le salon privé, également prolongé de sa terrasse. Alternant l’opaque et le transparent, la coque combine le verre et acier dont la forme en spirale, métaphore de la transition entre la matière, l’air et l’eau, anime l’enveloppe. Ce faisant, il garantit une certaine intimité.

La cinquième bulle, noire mais transparente, est profilée pour fendre l’eau. Elle contient trois sortes d’embarcations.

Ainsi constitué d’îlots immobiles et d’éléments animés, ce drôle de bâtiment flottant forme une sorte de réseau cellulaire capable de se répandre et de se disperser.

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