Cotton Candy Kindergarten - Burj Hammud, Lebanon
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« L’enfant doit avoir toutes les possibilités de se livrer à des jeux et à des activités récréatives, qui doivent être orientés vers les fin visées par l’éducation ; la société et les pouvoirs publics doivent s’efforcer de favoriser la jouissance de ce droit. » (Droits de l’Enfant, Principe 7)
Pour lutter contre les tensions imposées par la vie moderne, tout spécialement dans une grande ville, il est un remède bien simple, à la portée de tout enfant : le jeu, le jeu nécessaire et bénéfique, le jeu facteur d’équilibre et de développement physique et mental, le jeu libérateur. D’où notre volonté de créer un bâtiment unique, un méga-jouet urbain ...
« L’état d’enfance est l’état de nature, et l’état de nature est l’état parfait. »
La vision de l’infini est importante pour l’enfant, non seulement pour la belle part qu’elle laisse à l’imagination, mais pour sa vie intellectuelle future, ne serait-ce que pour la compréhension des mathématiques et de la métaphysique.
L’adulte, plus tard, se souviendra avec émerveillement du cadre de vie qu’il s’est créé enfant. Tous les auteurs s’attendrissent en évoquant les lieux où ils ont passé des moments extraordinaires : un parc, un jardin, un grenier etc.
‘Cotton Candy’ Kindergarten s’inscrit à la périphérie de l’enceinte sud de l’équipement scolaire du ‘Collège Mesrobian’ situé à ‘Bourj Hammoud’. Volume événementiel mis en scène, son écriture formelle, de par sa simplicité presque brutale, est radicalement différente. Sa forme lui permet de composer un repère tout en s’immisçant parfaitement dans ce quartier populaire. Monolithe indigo, la maternelle du ‘Collège Mesrobian’ affirme son caractère institutionnel.
« Tortue ? Tatou ? Eléphant ? Ce drôle d’animal a été vite adopté. On peut ramper entre les jambes ou marcher à quatre pattes, se cacher dans les creux, glisser sur l’échine de la bête, se mettre à cheval sur sa queue ou sur ses oreilles et recommencer inlassablement … »
2009
2009
Samer Eid + Vazken Nurpetlian + Vartan Hovsepian + Hasmig Ohanessian + Karen Nassar